C’est noir, noir comme l’encre la plus noire, avec en toile de fond le 19e où des fillettes pauvres pouvaient être vendues par leur père comme servante pour effacer une dette. Derrière les murs de la demeure d’un maître des forges à la bestialité assumée et de sa mère, douairière implacable infusent les secrets, la violence, le meurtre, les haines de classe. Tous les ingrédients pour réussir un roman perturbant et magnifique. On voudrait le refermer, tant ce que vit la petite Rose est insoutenable, et puis on continue, parce qu’elle recèle une telle force en elle, un tel désir de vivre, qu’on avance malgré tout dans son enfer, on cherche la lumière à ses côtés…
Un très grand livre
コメント